Rêve LA MACHINE DE BILL GATES
J'arrive à un carrefour et y découvre une grosse machine cylindrique. À l’intérieur, une souris doit être actionnée avec un levier.
Un ami tente de la manoeuvrer, sans succès, Il se tourne vers Bill Gates qui se trouve juste à côté de nous.
Lui aussi essaye, mais sans plus de succès. Il conclut :
- The guy must be fired!
"Le type doit être renvoyé", sous-entendu lui-même, puisque c’est une machine Microsoft.
Je me lance à mon tour. J’ai remarqué qu’ils ne l'avaient fait bouger qu’horizontalement. Grâce à une autre poignée, je parviens à la mouvoir de haut en bas.
Bill Gates en reste baba et nous invite à déjeuner.
Ici aussi, je ne rêve pas de la personne que j'admire le plus.
L'ami/ennemi du "grand méchant Bill", Steve Jobs, ne cesse de m'inspirer, et ce crois que je peux garder le verbe au présent pour longtemps.
Sa vie touche au mythe, depuis l'abandon de ses parents biologiques, jusqu'à la mort qu'il a défiée pendant plusieurs années. Les derniers mois, alors qu'il se savait irrémédiablement condamné, il a parfaitement illustré cette sentence qu'il a fait sienne: "Vis chaque jour comme si c'était le dernier; un jour tu ne manqueras pas d'avoir raison".
Grâce à lui non seulement 1984 n'a pas été 1984, mais les années qui on suivi ont été encore plus libératrices.
Si elle doit être résumée en une phrase, sa contribution essentielle est d'avoir humanisé la technologie. À travers les produits ou les magasins Apple, les films Pixar, mais aussi en obligeant les concurrents à se placer sur ce terrain, il remis la technologie à la place où elle doit être: au service de l'utilisateur, donc de l'être humain, alors que tant d'autres ont tendance à faire exactement l'inverse.
Et pour cela on ne dira jamais assez:
THANK YOU STEVE!
Ce remerciement ira plus particulièrement à sa dernière création, l'iPad. À sa sortie, je ne voyais pas l'intérêt d'avoir un "truc électronique" de plus. Graduellement, les échos m'on fait changé d'avis. Je n'ai finalement “craqué” que pour la deuxième mouture, sortie en Suisse le jour de mon anniversaire (je crois à ce genre de synchronicité). Et cela a été une révélation. La diminution de poids, quoique faible en chiffre, change tout quand on le tient en main. La minceur autant que la "magic cover" (j'ai choisi l'option cuir) le font ressembler à un calepin. La couleur blanche du cadre l’approche de la feuille vierge, point de départ du travail de l'écrivain. Tout ceci fait que l'iPad est à mon goût le plus organique de tous les appareils électroniques.
Ma grande interrogation était de savoir si j'allais pouvoir écrire avec cette outil. Sur un ordinateur, je n’ai jamais pu faire plus que de composer un courriel ou une missive. Pour le travail créatif, j'ai toujours eu besoin des bons vieux stylos et feuilles de papiers. Mon écriture manuelle est quasiment illisible et le moment de retranscrire sur quelque chose de déchiffrable par tous a toujours été dans le passé une tache pénible.
L'iPad a été pour moi comme une épiphanie. Non seulement je peux très aisément écrire partout où je me trouve (l'inspiration n'est pas dépendante du lieu où on peut déposer un ordinateur, même portable), mais en plus mon flot créatif est encore plus fluide et abondant.
L'iPad se transforme en l'outil adapté au moment où je le désire. Le clavier est dans le même écran que le résulat de l'écriture. La concentration devient alors totale, jusqu'à me faire rater plusieurs fois le bon arrêt de bus!
Je peux avoir un différentes "apps" selon le type d'écriture, et les dictionnaires ne sont non pas à portée de main, mais de doigts.
Le clavier virtuel permet d'effleurer délicatement, presque sensuellement, les "touches".
Le correcteur orthographique marche remarquablement bien et de manière intelligente, jusqu'à mémoriser rapidement des noms de personnages fictifs de ma pure invention!
Depuis je n'écrit plus qu'avec l'iPad... C'est d’ailleurs avec cet outil que tous les articles de ce blogue ont été composé!