Louis C Mouchet: des images et des mots.

Je suis dans un appartement où habitent trois jeunes filles. Il y a un lit double et un simple. Cela me semble petit, mais elles ont l'air de s'en accommoder.

Geste à l'appui, je dis à celle qui est mon amie :

”La voie du juste-milieu est difficile. Mais une fois qu'on y est, on se sent bien.”

Dans la société, dans les situations que l’on affronte et dans notre vie, il est effectivement plus facile de se laisser aller à des intransigeances simplificatrices que de trouver un milieu juste entre ce qui peut d'abord apparaître comme irréconciliable.

Parvenir à concilier ce qui semble inconciliable permet de trouver un équilibre, sa propre balance, son centre. Pour ce faire, il faut, et c’est difficile, accepter les choses, les situations et les personnes sont telles qu’elles sont et non comme on voudrait qu’elles soient. Cela commence avec soi-même.

Ce songe m’en rappelle un autre avec également trois femmes:

Ces deux rêves rappellent les trois Parques, également connues sous le nom de Moires ou Nornes dans la mythologie grecque, romaine et nordique. Divinités associées au destin et au fil de la vie, elles jouaient un rôle crucial dans la détermination du destin des individus et des civilisations. Même les dieux de l'Olympe ne pouvaient  modifier les décisions de ces divinités incontournables. Elles étaient le plus souvent représentées comme des femmes âgées et sages, symboles de l'inéluctabilité du destin et de la mort.

Nona tisse le fil des destinées humaines. Decima le déroule sur le fuseau. 

Morta le coupe impitoyablement et fatalement.

Laquelle des ces Parques est mon amie? 

J’espère Morta qui coupera le fil de ma vie au meilleur moment possible. C’est-à-dire le plus tard possible, mais en étant en pleine possession de de tous mes moyens. Comme elle est ma camarade, je lui promet de m’aider au mieux que je peux.