Poème GITANS MASQUÉS
Des gitans masqués rodent, la mort au bout des lèvres.
Lentement ils s’approchent de ma porte. Comme une danse, leur pas résonnent dans le couloir sombre.
Claquement sec d’un coup de feu, une silhouette s’avance dans la pénombre glacée.
C’est étrange: je ne devais pas être chez moi ce soir-là, dans cette mare de sang chaude et bienveillante.
Évanouissement de la pensée.
Des animaux meurent dans ma tête difforme.
Le feu s’éteint dans la cheminée, dans cette chambre où nous faisions l’amour, quand le soleil y entrait encore.
Chant funèbre, le dernier cadavre s’est consumé.
Dehors on entend des éclats de rire.
Le gitans font la fête.
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